VINGT SEPTIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE DE L’ANNEE B

TEXTES : Gn 2, 18-24 / Ps 127(128), 1-6 / He 2, 9-11 / Mc 10, 2-16

PREDICATEUR: P. Martin KOTCHOFFA, SVD

THEME : Ne sois pas dur de cœur

 

Bien-aimé(e)s Dieu nous aime infiniment et il a toujours voulu que nous soyons heureux en écoutant sa voix, en acceptant son projet pour nous. Le récit de l’évangile aujourd’hui met en lumière le projet initial de Dieu, comme décrit dans la première lecture, concernant le mariage. Dans ce récit nous nous rendons compte que Dieu, qui est Un en trois personnes, a voulu aussi que par le lien du mariage, l’homme et la femme deviennent Un pour toute leur vie. C’est donc à une alliance comme il l’a faite avec nous que Dieu nous invite entre nous, en tant mari et femme.

Hélas ce projet initial de Dieu a été altéré par l’homme à cause de la dureté de son cœur. Ceci donc, au-delà de la question du mariage, doit nous interpeller sur toutes les questions relatives à notre vie humaine. S’il est vrai que ni Dieu, ni Moïse n’ont institué formellement le divorce, l’homme lui-même s’est octroyé le droit de le faire, brisant ainsi l’ordre établi par Dieu.

Une telle attitude où l’homme se fraie toujours son chemin nous est familier encore aujourd’hui. Nous ne voulons jamais écouter la voix du Seigneur. C’est cette dureté de cœur qui nous pousse au quotidien dans le péché et nous éloigne de Dieu.

Les violences dans notre monde aujourd’hui, l’animosité qui y règne, le rejet de tout ce qui est de Dieu, témoignent de notre volonté d’autonomie aveugle qui ne fait que nous détruire nous-mêmes.

Ici la question particulière de l’homosexualité qui gangrène nos sociétés peut être encore posée. Dieu a-t-il voulu de cela pour l’homme ? Pourquoi donc cela est devenue une pratique défendue ici et là ?  Pourquoi y a-t-il des personnes qui tuent leurs semblables à travers diverses méthodes comme par exemple l’avortement, l’euthanasie, etc.. Et une telle pratique est légitimée dans nos sociétés ? Pourquoi y a-t-il des nations qui exploitent d’autres jusqu’à les appauvrir, et cela semble normale dans nos sociétés ?

La réponse du Christ aujourd’hui dans l’évangile semble y répondre « la dureté du cœur de l’homme ».

Notre recherche effrénée de liberté, que dis-je, de libertinage nous a fait perdre le sens du bien et de l’amour de Dieu pour nous. Notre soif d’une autonomie destructrice nous a rendu rebelles aux préceptes de Dieu. Et face à nos échecs, à nos douleurs, nous voulons accuser Dieu.

Bien-aimé(e)s tant que nous resterons sourds à la voix du Seigneur et voudrons faire ce que nous voulons et pensons, nous ne parviendrons pas à accomplir quelque chose de beau, de bien, de noble et de durable.

En pointant du doigt cette plaie en nous, qui est notre dureté de cœur, Jésus attend de nous une ouverture pour accueillir comme un enfant sa parole qui peut nous guérir et nous conduire sur le droit chemin.

 

Bien-aimé(e) si aujourd’hui tu entends la voix du Seigneur t’invitant à t’ouvrir à sa parole et à obéir à ses préceptes n’endurcis pas ton cœur. Amen

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