VINGT HUITIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE DE L’ANNEE B

TEXTES : Sg 7, 7-11 / Ps 89(90), 12-17 / He 4, 12-13 / Mc 10, 17-30

PREDICATEUR : P. Martin KOTCHOFFA, SVD

THEME : Suis-moi !

 

Bien-aimé(e)s les textes liturgiques, de ce vingt-huitième dimanche du temps ordinaire, tentent de répondre à la question relative à ce qui ou qui devrait être notre priorité ou avoir la préséance dans notre vie.

A travers la réponse de Jésus à cet homme nous nous rendons compte que le Christ attend de nous un détachement total de tout ce qui est dans le monde pour marcher à sa suite. Pour le Christ, tout cela est éphémère et nous ne pourrons pas les emporter avec nous au ciel. Jamais quelqu’un n’a été enterré avec sa maison, sa voiture, son compte bancaire, etc…

Suivre le Christ est donc une invitation à l’abandon, à la confiance. C’est une invitation à le préférer par-dessus toute chose en ce monde ci. C’est hélas ce qui fait notre difficulté comme on le voit en cet homme qui repart tout triste. Il craint de se détacher de ce qui fait sa renommée. Il se demande comment il vivrait sans voiture, maison, etc. Il s’interroge s’il pourra encore manger les somptueux repas, etc. C’est tout cela qui le rend triste. Va-t-il abandonner tout cela pour suivre le Christ ? Cette tristesse de cet homme est également la nôtre. Pourtant le Christ nous offre bien plus que ce que nous pensons perdre. Il nous offre tout au-delà de ce que nous possédons déjà mais nos yeux sont si limités à l’immédiat que notre réponse à sa suite est toujours incertaine.

Bien-aimé(e)s aucune condition ici-bas n’est permanente. C’est à cette réalité que le Christ nous invite afin que nous nous ouvrions à sa Parole qui seule demeure. En le faisant alors nous gagnons doublement nous rassure le Christ : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Evangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants, et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle » (Mc 10, 29-30)

Bien-aimé(e)s si le Christ nous appelle à sa suite c’est parce qu’il a des projets bien meilleurs pour nous que ceux qui retiennent notre attention. Jésus ne dit pas que nous vivrons dans le dénuement total pour le suivre mais il nous rassure que rien ne saurait nous manquer. Marcher à la suite du Christ est finalement pour nous une opportunité de vivre dans l’abondance en ce monde ci et dans l’au-delà.

Bien-aimé(e) si aujourd’hui tu entends la voix du Seigneur t’invitant à sa suite n’endurcis pas ton cœur. Amen

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