TROISIEME DIMANCHE DU TEMPS DE L’AVENT – ANNEE A

TEXTES : Is. 35 : 1-6. 10 / Ps. 145 (146) : 7-10 / Jc. 5 : 7-10 / Mt. 11 : 2-11

PREDICATEUR : P. Martin Kotchoffa, svd

THEME : Réjouissez-vous, le Seigneur est tout proche

Bien-aimé(e)s aujourd’hui est le troisième dimanche du temps de l’avent. C’est le dimanche de la joie. C’est pourquoi la troisième bougie qui est allumée symbolise la joie de David dont la lignée ne s’arrêtera pas. Elle témoigne de l’alliance avec Dieu. Une alliance qui donne un nouvel espoir au peuple qui est resté longtemps séparé de Dieu à cause de ses passions mauvaises. Mais les douleurs du passé tirent déjà à leur fin. Et c’est la vision d’Isaïe qui dit avec joie « le désert et la terre de la soif, qu’ils se réjouissent » (Is 35, 1).

C’est cette vision d’Isaïe qui se réalise en Jésus. Jésus montre les signes qui s’accomplissent à travers Lui pour le peuple de Dieu comme réponse à la question de Jean le Baptiste. La question de Jean le Baptiste était, aussi, le signe d’une inquiétude. Jean Baptiste voulait se rassurer qu’il n’a probablement pas prêché en vain la venue du messie. Il a voulu se rassurer que la vision heureuse qui lui a été donné du messie est bel et bien en train de se réaliser. Probablement que Jean le Baptiste avait commencé par perdre cette joie de l’attente du jour du messie. Et le Christ le rassure encore : « heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ». (Mt 11, 6 )

Bien-aimé(e)s nous aussi dans ce cheminement chrétien il nous arrive de perdre cette joie d’enfant de Dieu. Il nous arrive de nous interroger sur notre foi. Il nous arrive de nous demander si nous avons fait le bon choix, si nous sommes sur le droit chemin, si la promesse de Dieu s’accomplira pour nous. Notre questionnement est normal mais il ne doit pas nous éloigner du Christ car ses actions dans notre vie doivent nous rassurer de ce qu’il ne nous abandonnera jamais et qu’à son propre temps il accomplira sa promesse dans notre vie.

Le christ est juste au carrefour et bientôt il pénétrera notre cœur si nous ne perdons pas la foi en Lui. On a donc besoin d’attendre patiemment sa venue comme nous le recommande saint Jacques : « En attendant la venue du Seigneur, prenez patience. » (Jc 5, 7) C’est en définitive notre capacité d’être endurant et patience comme le cultivateur qui nous apportera le salut dont on a tant besoin.

Bien-aimé(e)s, si aujourd’hui tu entends la voix du Seigneur t’invitant à te réjouir car il revient bientôt, n’endurcis pas ton cœur. Amen

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