TRENTE DEUXIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE DE L’ANNEE C

 

TEXTES : 2 M 7, 1-2. 9-14 / Ps 16(17), 1ab. 3zb. 5-6. 8. 15/ 2 Th 2, 16 – 3, 5 / Lc 20, 27-38

PREDICATEUR : P. Martin KOTCHOFFA, SVD

THEME : Il est le Dieu des vivants

 

Bien-aimé(e)s aujourd’hui nous voyons les sadducéens qui tentent de battre en brèche l’enseignement de Jésus sur la résurrection. Il est clair que l’histoire de cette femme qui a eu pour mari sept frères est montée de toute pièce. Mais elle révèle aussi la dureté de leur cœur à accepter ce qui est évident et qui est la suite logique de la foi en Dieu : la résurrection. Et ces sadducéens nous en avons toujours parmi nous. N’est ce pas pourquoi saint Paul supplie les Thessaloniciens en ces termes : « priez pour que nous échappions au gens pervers et mauvais, car tout le monde n’a pas la foi. » (2 Th 3, 2) Car dans sa proclamation de tous les jours il est confronté à des gens qui tentent vaille que vaille de ridiculiser son message. Bien-aimé(e)s il est clair que si nous ne tenons pas ferme à notre conviction religieuse les autres risquent de nous détourner du chemin de la vie.

C’est pour ne pas laisser prospérer une telle possibilité que Jésus prend son temps pour répondre à ses détracteurs. Il part du niveau de compréhension où ils sont pour leur montrer le chemin de la lumière. Si les sadducéens entendaient la résurrection comme un retour en l’état actuel, tel que nous sommes, le Christ leur rappelle qu’il s’agit d’une toute nouvelle existence, une nouvelle naissance. Ainsi donc tous ceux qui passent par l’eau du baptême vivent déjà cette réalité même si ce n’est pas en plénitude. Mais ils gardent en eux cette espérance en la transformation de leur corps mortel en corps glorieux comme celui des anges. Et donc comme Jésus le dit « ils ne peuvent plus mourir ». N’est-ce pas là le témoignage éloquent de ces jeunes dont nous parle la première lecture ? Ils sont le symbole d’une vie totalement consacrée au Seigneur au point que rien même pas les tortures et la mort ne pouvaient les détacher de leur conviction religieuse. Ils ont compté pour rien leur vie terrestre car ils vivaient dans l’espérance d’une vie bien meilleure. Et c’est avec courage qu’ils proclament leur foi.  Pour eux leur vie n’est pas détruite par la mort qu’ils sont en train de subir mais elle est transformée.

C’est dit : la vie est transformée ! Et ce mois de novembre est d’ailleurs une belle opportunité pour professer encore cette conviction religieuse en priant au quotidien pour nos frères et sœurs les défunts qui ont cru eux aussi à cet enseignement de foi.

Bien-aimé(e)s si nous sommes comme ces jeunes, tués à cause de leur foi, convaincus de l’abondance de la vie après les tribulations de ce monde ci alors nous ne craindrons plus de témoigner de Jésus et ne resterons pas vaille que vaille attachés à cette vie terrestre.

 

Bien-aimé(e) si aujourd’hui tu entends la voix du Seigneur te rappelant qu’il est le Dieu des vivants n’endurcis pas ton cœur. Amen

 

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