TEXTES : Ex 34, 4-6. 8-9 / Cant. : Dn 3, 52-56 / 2 Co 13, 11-13 / Jn 3, 16-18
PRÉDICATEUR : P. Martin Kotchoffa, svd
THÈME : L’amour de Dieu dans l’économie du salut
Bien-aimé(e)s dans le Seigneur, aujourd’hui nous célébrons la fête de la très Sainte Trinité. Nous réaffirmons notre foi en un seul Dieu qui est en trois personnes. Ce Dieu Trinitaire a depuis le commencement exprimé son plus profond amour pour nous. C’est pourquoi les textes proposés à notre méditation nous révèlent combien Dieu nous a aimé au point de nous donner son unique fils pour notre salut dans la puissance du Saint-Esprit.
Déjà dans le livre de la genèse, Dieu, par amour, a fait l’homme à son image et à sa ressemblance ; et Dieu lui a donné pouvoir sur toute sa création (cf. Gn 1, 26-27). Ceci signifie qu’il a fait confiance à l’homme et a souhaité que l’homme suive ses pas. Bien-aimé(e)s quand nous aimons nous ne pouvons ne pas faire confiance à celui/ celle que nous aimons. Malgré la confiance que Dieu a placée en l’homme, l’homme n’a pas cessé de désobéir à Dieu. Ceci explique l’intervention de Moïse qui dit à Dieu : « Oui, c’est un peuple à la nuque raide ; mais tu pardonneras nos fautes et nos péchés, et tu feras de nous ton héritage» (Ex 34, 9). Et vraiment, Dieu n’a jamais cessé de pardonner l’iniquité de son peuple. Bien-aimé(e)s quand nous aimons, nous sommes prêts à pardonner en tout temps. Le pardon guérit nos blessures et restaure notre relation avec les autres. Quand nous refusons de pardonner alors nous nous détruisons et n’avons aucun amour dans notre cœur. Aimer implique donc être prêt à être blessé. Et Dieu a accepté sans aucune plainte toutes les souffrances, douleurs, injures, etc. que son peuple lui a causé.
Dans l’amour de Dieu il n’y a aucune condamnation. Le passé est oublié et une vie nouvelle commence dans son Fils. Cependant, nous devons embrasser l’amour qu’il nous offre afin de bénéficier entièrement de ses grâces. Le refus de nous ouvrir à cet amour divin, nous plonge dans la condamnation. Ainsi c’est notre réponse à l’amour du Dieu Trinitaire qui peut nous apporter le salut ou nous condamner. Car « Celui qui croit en lui échappe au jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jn 3, 18)
Bien-aimé(e) dans le Seigneur es-tu prêt(e) à accepter l’amour de Dieu ? Es-tu prêt(e) à suivre ses chemins ? Es-tu prêt(e) à modeler ta vie sur celle du Dieu Trinitaire ?
Le choix t’appartient ! Mais sache que la personne qui aime est prête à faire confiance, à pardonner et surtout à sacrifier tout ce qu’il / elle a de précieux pour celle / celui qu’il / elle aime.
Bien-aimé(e) si aujourd’hui tu entends la voix du Seigneur t’invitant à répondre favorablement à son amour, n’endurcis pas ton cœur. Amen