VINGT QUATRIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE DE L’ANNEE C

 

TEXTES : Ex 32, 7-11. 13-14 / Ps 50(51), 3-4, 12-13, 17.19  / Tim 1, 12-17 / Lc 15, 1-32

PREDICATEUR : P. Martin KOTCHOFFA, SVD

THEME : Soucis toi du bien-être des autres

 

Bien-aimé(e)s, même si Dieu hait le péché il ne saurait haïr l’œuvre de ses mains que nous sommes. Dieu ne saurait nous rejeter parce que nous sommes mauvais. Non, Dieu porte toujours sur nous un regard d’amour. Car c’est à travers ce regard que nos cœurs reviendront à Lui. N’est ce pas pourquoi dans l’évangile on voit des publicains et pécheurs venir à Jésus pour l’écouter. Car ils ont enfin trouvé celui-là qui ne les juge pas, qui ne les condamne pas, qui ne les rejette pas, mais qui leur manifeste une proximité inédite. Oui, il leur rappelle qu’ils sont eux aussi des enfants de Dieu et sont capables de bien. Bien-aimé(e)s Jésus respecte la dignité de ces exclus de la société, de ces méprisés des autres afin de leur donner un avenir meilleur.

Il est clair que dans l’attitude de Jésus on découvre une ferme volonté de ne perdre aucun des enfants de Dieu. Et c’est ainsi qu’il espère que nous agissons les uns envers les autres. Oui, le souci que nous aurons pour les autres fera naître en nous la ferme volonté de les voir marcher sur le droit chemin malgré leur imperfection. Ainsi nous deviendrons pour les autres des hommes et femmes qui dans leur prière adressée au Père céleste implore sa miséricorde pour toutes ces âmes qui vacillent sur le chemin.

C’est exactement ce que fait Moïse dans la première lecture. Il ne se réjouit pas de la décision de Dieu qui visiblement lui donne une bonne part et exclue les autres. L’humain en nous bondirait sur l’opportunité pour se réjouir. Mais pour Moïse le bonheur n’est complet que s’il est partagé. Et voilà pourquoi il supplie le Seigneur de renoncer à son projet destructeur envers son peuple. Et Dieu abandonne ce projet à cause de Moïse.

Bien-aimé(e)s si Moïse a été capable d’intercéder pour ce peuple, c’est parce qu’il sait que lui-même ne vit que par pure grâce et de la miséricorde insondable de Dieu. Il s’est rappelé que Dieu a épargné sa propre vie. Alors il veut que d’autres aussi fassent l’expérience de la patience de Dieu.

Tout ceci n’est possible que si nous sommes compatissants et recherchions avec ardeur le pardon de Dieu pour nos frères et sœurs.

 

Bien-aimé(e) si aujourd’hui, tu entends la voix du Seigneur t’invitant à te soucier du bien-être des autres, n’endurcis pas ton cœur. Amen

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