VINGT CINQUIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE DE L’ANNEE B

TEXTES : Sg 2, 12. 17-20 / Ps 53(54), 3-6. 8 / Jc 3, 16 – 4, 3 / Mc 9, 30-37

PREDICATEUR : P. Martin KOTCHOFFA, SVD

THEME : La vraie grandeur !

 

Bien-aimé(e)s aujourd’hui le Christ se donne pour mission de nous apprendre ce qu’est la vraie grandeur. Pour le Christ la grandeur réside dans notre capacité à accueillir et accepter les autres tels qu’ils sont. Elle se révèle dans notre capacité à œuvrer pour l’épanouissement des autres avec amour, patience et joie. En prenant l’exemple d’un enfant, qui est le symbole de la fragilité, de l’innocence, de la confiance, de la transparence, mais aussi des erreurs involontaires, des questions intrigantes et directes, etc.., Jésus résume tout son enseignement sur la question. Jésus veut nous dire que lorsque nous parviendrons à prendre les erreurs des autres comme chemin d’apprentissage, quand nous serons capable de protéger les autres dans leurs fragilités et faiblesses, quand nous parviendrons à ne point profiter de la naïveté des autres pour des fins personnelles et mesquines, quand nous parviendrons à accepter les balbutiements des autres dans leurs effort de nous exprimer leur besoin, quand nous parviendrons à accueillir avec patience les remarques et plaintes des autres, quand nous serons capables de douceur et d’admiration envers les autres, etc. alors nous aurons fait preuve de grandeur et pouvons devenir des leaders.

Bien-aimé(e)s, hélas la grandeur pour nous est la capacité de dominer l’autre et de le réduire au silence. C’est la capacité d’avoir tout le monde à notre solde, de brimer l’autre sans modération, de lui mettre les bâtons dans les roues comme nous le voyons dans la première lecture. Pire, c’est la capacité de ne jamais valoriser les talents de l’autre et de toujours envier le peu que l’autre a comme le décrit saint Jacques, entrainant ainsi des jalousies et rivalités inutiles. C’est cette fausse conception de la grandeur que Jésus veut corriger en nous.

Il est clair qu’au regard du discours de Jésus la véritable grandeur ne se révèle qu’au cœur de l’humilité. Alors sans l’humilité point besoin de parler de grandeur. C’est en définitive le défi qu’il nous faudrait relever : apprendre à être humble pour devenir grand au sens de Jésus.

Bien-aimé(e)s si aujourd’hui tu entends la voix du Seigneur t’invitant à la vraie grandeur à travers la vertu de l’humilité, n’endurcis pas ton cœur. Amen

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