TEXTES: Ne 8, 2-6. 8-10 / Ps 18 (19), 8-10. 15 / 1 Co 12, 12-30 / Lc 1, 1-4 ; 4, 14-21
PREDICATEUR: P. Martin KOTCHOFFA, SVD
THEME: La soif de Dieu, un chemin d’unité
Bien-aimé(e)s, nous venons de clôturer la semaine de prière pour l’unité chrétienne. Un moment fort où nous avions été appelés à dépasser ce qui nous divise en nous concentrant sur l’essentiel : le Christ ! Se concentrer sur le Christ c’est avoir soif de Lui et rester des heures à l’écouter et à lui parler.
C’est l’expérience du peuple de Dieu dans la première lecture. Tous ensemble, hommes, femmes et enfants, vieux et jeunes, écoutaient attentivement la parole de Dieu sans se lasser. Ceci sous-entend qu’ils ont laissé cette parole de Dieu prendre racine en eux. Et c’est pour cela que le prophète conclut en disant que : « la joie du Seigneur est votre rempart » (Ne 8, 10). Il est donc clair que si individuellement nous avons soif de Dieu alors nos murs de division et de haine tomberont devant la lumière éblouissante de sainteté de la parole de Dieu. Et si la Parole de Dieu nous rassemble alors la joie du Seigneur sera pour nous tous la chose la mieux partagée car nous formerons, selon le vœu du Seigneur, un seul Corps, une seule famille. N’est ce pas ce que saint Paul nous rappelle dans la deuxième lecture : « C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. » (1 Co 12, 13). C’est donc en nous nourrissant de la parole de Dieu que nous serons capable de nous reconnaitre tous comme enfants d’un même Père. Et c’est le désir du Seigneur de nous voir malgré nos différences Unis entre nous et aussi avec Lui. Une telle perspective trouve un écho favorable dans le programme d’action de Jésus énoncé dans l’Evangile : annoncer la bonne nouvelle aux pauvres, libérer les captifs, guérir les aveugles, et par-dessus annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. ( Cf. Lc 4, 18-19). Et cette année favorable est celle de la soif de Dieu, celle de l’acceptation de l’autre qui est comme moi enfant de Dieu.
Bien-aimé(e) as-tu soif de Dieu ? Si oui, alors fais de sa Parole les délices de ton cœur. Ainsi il accomplira le désir de ton cœur selon sa sainte volonté. Et tu deviendras un instrument d’unité parmi tes frères et sœurs.
Bien-aimé(e) si aujourd’hui tu entends la voix du Seigneur t’invitant à avoir soif de Lui n’endurcis pas ton cœur. Amen