TRENTE DEUXIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE DE L’ANNEE B

TEXTES : 1 R 17, 10-16 / Ps 145(146), 6c – 10 / He 9, 24-28 / Mc 12, 38-44

PREDICATEUR: P. Martin KOTCHOFFA, SVD

THEME: Donne sans compter !

 

Bien-aimé(e)s l’or et l’argent appartiennent à Dieu. Et s’il nous les donne c’est pour qu’ils servent à nos besoins, à ceux de nos frères et sœurs et aussi et surtout pour que nous les lui retournons à travers nos investissements pour tout ce qui concerne les œuvres de Dieu.

C’est ici que la pauvre dame dans la salle du trésor devient un modèle. Pour elle, absolument rien n’est au-dessus de Dieu dans sa vie. D’ailleurs tout ce qu’elle est et tout ce qu’elle possède viennent de Dieu son Créateur. Quoi de plus légitime de les Lui offrir sans réserve. Voilà pourquoi au moment où les riches calculaient ce qu’ils donnaient, elle n’a pas donné les miettes mais tout ce qu’elle possédait sans exception. Il ne lui restait plus aucune économie. Bien-aimé(e)s, par cette action elle manifeste sa confiance totale en la Divine Providence. Elle ne se soucie pas du lendemain. Jésus n’a-t-il pas dit « Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine » (Mt 6, 34).  Ainsi donc cette attitude merveilleuse de sa part scella sa bénédiction pour toujours. Dieu se charge désormais d’elle. Et dans la veuve de Sarepta, nous découvrons la récompense d’un cœur qui sait faire confiance à Dieu et qui n’hésite pas une seule seconde à tout donner pour les œuvres de Dieu. L’auteur sacré nous dit que : « La jarre de farine ne s’épuisa pas, et le vase d’huile ne se vida pas » (1 R 17, 16)

Bien-aimé(e) et toi ? Donnes tu généreusement sans compter, sans calculer pour les œuvres de Dieu ? Bien triste de le dire, nous sommes comme ces riches qui donnons toujours de nos superflus sans jamais que cela ne nous touche véritablement. Nous donnons les miettes dont nous n’avons plus besoin et gardons la part grasse pour nous-mêmes, pour les boîtes de nuit, les maquis, les restaurants chics, etc. En agissant ainsi nous manifestons notre insouciance pour les œuvres de Dieu et notre mépris pour la propagation de la foi chrétienne. Oui, bien-aimé(e)s, une telle attitude témoigne de notre manque de reconnaissance envers celui qui nous a béni de toutes ces richesses matérielles et financières. A vrai dire, nous exprimons ainsi notre refus de nous abandonner à la Divine Providence et de faire confiance entièrement et totalement à Dieu.

 

Bien-aimé(e)s en donnant cette pauvre dame pour modèle, le christ veut nous interpeller sur notre attitude vis-à-vis des biens matériels et financiers dont nous disposons. Il attend de nous de les rendre disponible pour les œuvres de celui-là qui nous les a donnés dans son amour : Dieu. Ainsi nous vivrons dans la réelle abondance, où rien ne nous manque comme à la veuve de Sarepta.

Bien-aimé(e) si aujourd’hui tu entends la voix du Seigneur t’invitant à donner sans compter, n’endurcis pas ton cœur. Amen

 

 

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