SEPTIEME DIMANCHE DE PÂQUES DE L’ANNEE A

 

TEXTES : Ac 1, 12-14 / Ps 26(27), 1. 4. 7-8 / 1 P 4, 13-16 / Jn 17, 1b-11a

PREDICATEUR : P. Martin KOTCHOFFA, SVD

THEME : As-tu le temps pour prier ?

Bien-aimé(e)s les disciples du Seigneur font l’expérience de son absence physique. Car Jésus vient de s’en aller au ciel. Loin de se disperser ou de commencer à se quereller ou même de retourner à leur vie ancienne, ils décident de demeurer ensemble. Ce vivre ensemble n’est possible qu’au cœur de la prière. « Tous d’un même cœur, étaient assidus à la prière » (Ac 1, 14) car ils voulaient sauvegarder leur foi commune. En agissant ainsi, ils invitaient Jésus au milieu d’eux.

N’est-ce pas la promesse même de Jésus : « là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18, 20) C’est cette vie de prière ensemble qui les a aidés à tenir ferme jusqu’au bout et à ne pas devenir des meurtriers, voleurs, malfaiteurs ou fouteurs de troubles. A travers cet exemple des disciples du Christ, on se rend compte que la prière de Jésus à leur sujet est en œuvre : « Moi, je prie pour eux » (Jn 17, 10). Jésus a prié pour eux et ils se sont ouverts à cette prière de Jésus. C’est ce qui explique leur assiduité à la prière.

Est-ce que nous aujourd’hui parvenons à prier pour vivre une intimité profonde avec Jésus ? Ou bien pour parvenir à prendre des décisions dans notre vie ? Ou bien pour parvenir à vivre avec les autres malgré nos différences ? Bien-aimé(e)s à la lumière de ce que notre vie personnelle, familiale et communautaire est, on peut sans doute conclure que nous ne sommes pas plongés dans une vie de prière profonde. Sinon les nombreuses blessures que nous nous infligeons dans nos familles et communautés ; les décisions immatures et irréfléchies que nous prenons ; les disputes que nous occasionnons ici et là, etc. n’auraient pas droit de citer dans notre vie. Jésus a déjà offert sa prière à son Père en notre faveur mais il nous appartient de nous ouvrir à cette prière pour qu’elle s’accomplisse dans notre vie. Une telle ouverture passe par une assiduité à la vie de prière.

Bien-aimé(e) si aujourd’hui tu entends la voix du Seigneur t’invitant à la vie de prière n’endurcis pas ton cœur. Amen

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