CINQUIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE DE L’ANNEE B

TEXTES: Jb 7, 1-4. 6-7 / Ps 146(147a), 1.3-7 / 1 Co 9, 16-19. 22-23 /

 Mc 1, 29-39

PREDICATEUR: P. Martin KOTCHOFFA, SVD

THEME: La proximité du Christ

 

Bien-aimé(e)s dans le Seigneur, aujourd’hui est le cinquième dimanche du temps ordinaire de l’année B. Et les textes liturgiques nous invitent à mettre notre confiance dans le Seigneur.

Jésus, dans l’évangile, se rend chez Pierre. Il mène une vie de simplicité avec ses disciples. Il est proche d’eux au point de partager leur quotidien. C’est ce qui leur donna l’opportunité de lui parler de la belle-mère de Pierre qui était souffrante. Et Jésus plein de compassion la guérit. Il ne s’est pas fait prier avant d’agir. Il savait bien, comme le dit saint Irénée, que « la gloire de Dieu c’est l’homme débout ». Ainsi donc, il ne pouvait que guérir cette dame qui était affaiblit par le poids de la maladie.

Bien-aimé(e)s, il y a un adage arabe qui dit « Dieu est plus proche de nous que le sang qui circule dans nos veines ». Ceci traduit la grande proximité de Dieu qui est capable de tout pour nous. Et l’immense preuve de cette proximité s’est traduite déjà par son incarnation. Si Dieu se fait proche de nous c’est aussi pour que nous apprenions à lui faire confiance en nous ouvrant à lui, en lui parlant de nos besoins. La proximité de Christ nous témoigne aussi de l’amour paternel de Dieu le Père qui veut que tous, autant que nous sommes, voyons en lui « un père » plein d’amour et qui se soucie de chacun de nous. Jésus se rapproche de nous afin de nous rapprocher de Dieu son Père. C’est comme saint Paul le dit : « Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns » (1Co 9, 22). Donc le but ultime de cette proximité du Christ c’est de nous ramener à Dieu son père et nous faire montrer que nous avons du prix à ses yeux.

Oui, nous avons du prix aux yeux de Dieu même dans nos souffrances. Il sait que « la vie de l’homme sur la terre est une corvée » (Jb 7, 1), c’est d’ailleurs pourquoi il est tout proche afin de nous relever et réconforter. Mais cela n’adviendra que si nous nous efforçons de lui parler de ce que nous vivons. Même s’il est vrai que Dieu sait ce que nous voulons demander avant même que nous faisions notre demande, il nous exhorte à demander (cf. Mt 7, 7). Cela peut paraître étrange mais c’est aussi une manière de demander notre contribution pour l’accomplissement de sa parole dans notre vie. La liberté dont nous jouissons oblige, en quelque sorte, Dieu à attendre notre « Oui » avant d’agir dans notre vie. Si on ne parlait pas de la belle-mère de Pierre à Jésus, il l’aurait probablement pas guérit. Parler de la belle-mère de Pierre à Jésus traduit la grande confiance que cette famille avait en Jésus. Ils étaient tous convaincus que Jésus pouvait agir dans la vie de la malade. Ainsi donc, bien-aimé(e)s, nous ouvrir à Jésus qui est tout proche de nous montre notre attachement à lui et notre grande confiance en lui qui est le Dieu de l’impossible.

Bien-aimé(e), es-tu ouvert(e) au Seigneur Jésus qui se fait tout proche de toi ? Parles-tu à Jésus de ta vie et de tout ce que tu traverses ? Lui fais-tu totalement confiance ?

Jésus est tout proche de toi. Il peut agir dans ta vie. Il peut transformer ton être tout entier. Mais il a besoin que tu lui fasses confiance en lui parlant de ce que tu vis.

 

Bien-aimé(e) si aujourd’hui tu entends la voix du Seigneur te rappelant qu’il est tout proche de toi, n’endurcis pas ton cœur. Amen

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