VINGT HUITIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE DE L’ANNEE C

 

TEXTES : 2 R 5, 14-17 / Ps 97(98), 1-4 / 2 Tm 2, 8-13 / Lc 17, 11-19

PREDICATEUR : P. Martin KOTCHOFFA, SVD

THEME : La nécessité de la gratitude

 

Bien-aimé(e)s si le dimanche dernier Jésus s’adressait à ceux qui font le bien, les invitant à ne point quémander la reconnaissance mais à s’estimer comme de simples serviteurs n’accomplissant que leurs devoirs ; aujourd’hui il porte son regard sur les bénéficiaires de ces bienfaits. En pointant du doigt l’attitude peu recommandable de ces neuf lépreux, guéris par ses soins, qui ne sont pas revenus sur leurs pas comme l’a fait ce samaritain, Jésus condamne l’ingratitude. Pour lui, il est bénéfique pour nous d’apprendre à dire merci pour le bien que nous recevoir des autres. En manifestant notre gratitude nous nous ouvrons de nouvelles portes de bénédictions car notre bienfaiteur sera disposé davantage pour nous tenir encore la main.

Hélas, aujourd’hui beaucoup de personnes pensent que le bien qu’ils reçoivent c’est leur droit et donc pas besoin de dire merci. N’est-ce pas, peut-être, la motivation de ces neuf lépreux guéris, qui sont des juifs tout comme Jésus ? Pour eux, certainement Jésus est leur frère et il était de son devoir de les guérir. La guérison qu’ils expérimentent est donc pour eux un droit absolu. Et c’est ici l’erreur qu’ils ont commise et qu’aujourd’hui beaucoup également commettent.

Nous trouvons difficile de dire merci à un frère ou une sœur de même sang qui nous apporte son aide ; car nous pensons que nous avons droit à cette aide de sa part. Au fait pour nous, nos proches membres de familles ont l’obligation de nous aider mais nous n’avons aucune obligation de gratitude envers eux. Cette triste réalité refroidie dans des familles aujourd’hui l’élan de générosité de beaucoup.

Bien-aimé(e)s le Christ veut que nous changions d’attitude. Voilà pourquoi les exemples de Naaman le Syrien et du samaritain nous sont donnés. Ainsi, le Seigneur veut nous rappeler que quelque soit notre position sociale lorsque quelqu’un nous rend un service nous avons le devoir moral de lui dire merci. C’est ainsi que nous bâtirons ensemble un monde où il fait bon vivre.

 

Bien-aimé(e) si aujourd’hui tu entends la voix du Seigneur t’invitant à être reconnaissant(e) n’endurcis pas ton cœur. Amen

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