TROISIEME DIMANCHE DU TEMPS DE L’AVENT DE L’ANNEE C

TEXTES: So 3, 14-18a /Cant. Is 12, 2-6 / Ph 4, 4-7 / Lc 3, 10-18

PREDICATEUR: P. Martin KOTCHOFFA, SVD

THEME: Que dois-je faire?

 

Bien-aimé(e)s, à l’approche de la venue du Seigneur, la prédication de Jean-Baptiste n’a pas été vaine. Elle a percé les milieux arides et a amené plus d’un à se regarder dans le miroir de cette prédication et de décider de se repentir : « Que devons-nous faire ? » demandent ils les uns après les autres. Saint Jean-Baptiste n’y va pas par quatre chemins : abandonnez les décisions et actions qui causent du tort à vos prochains et qui créent des malaises au sein de la société ; Fuyez les occasions qui vous poussent de par vos paroles à blesser et offenser les autres ; Oui éloignez-vous de toutes les opportunités qui vous conduisent à traiter injustement les autres. Les réponses de Jean-Baptiste se résument finalement en ces termes : « faites le bien et évitez le mal » !

Bien-aimé(e)s, dans le message de Jean-Baptiste tout le monde, grand ou petit, jeune ou vieux, etc. s’est senti concerné. Chacun a compris qu’il a d’une manière ou d’une autre abusé de son statut, de son autorité. Chacun a finalement compris qu’il faisait du mal aux autres consciemment ou inconsciemment. Ainsi ne voulant pas être jugé indigne d’accueillir celui qui vient sauver son peuple, chacun se décide de tourner la page du mal pour emprunter celle du bien.

Bien-aimé(e), et toi ? es-tu parvenu à te regarder dans le miroir de l’évangile pour découvrir et haïr ta faute, et ainsi te repentir afin d’entrer dans la joie du Sauveur ?

Hélas, à la différence des Hommes de l’époque de Jean-Baptiste, qui étaient quel que soit leur rang social, humains et ouverts aux messages de conversion, nous avons aujourd’hui des cœurs très endurcis. Peut-être parce que nous nous sommes efforcés de changer toutes les normes morales. Ainsi nous avons érigé le mal en bien et le bien en mal. Du coup nous avons une conscience très émoussée.

Le danger qui nous guette et qui est déjà à notre porte c’est la perdition si nous persévérons dans nos attitudes actuelles. Car celui qui vient ne nous épargnera pas. C’est l’avertissement de Jean-Baptiste : « quant à la paille, il la brulera au feu qui ne s’éteint pas »

Comme cet hymne de l’Avent le dit si bien « Ne doutons pas du jour qui vient, la nuit touche à sa fin. Déchirons notre cœur, revenons au Seigneur, car il est le Dieu qui revient »

Il est encore temps pour nous de faire demi-tour et de demander au Seigneur : « que devenons nous faire, Seigneur, pour que nos actions désormais soient conforment à ta volonté ». C’est aujourd’hui que cela est possible, demain sera trop tard pour toi.

Bien-aimé(e) si aujourd’hui tu entends la voix du Seigneur t’invitant à abandonner tes chemins mauvais et tortueux n’endurcis pas ton cœur. Amen

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