SAINTE FAMILLE DE L’ANNEE C

TEXTES : 1 S 1 ; 20-22. 24-28 / Ps 83(84), 2-3. 5-6. 9-10 / 1 Jn 3, 1-2. 21-24 / Lc 2, 41-52

PREDICATEUR : P. Martin KOTCHOFFA, SVD

THEME : Souciez-vous l’un de l’autre

 

Bien-aimé(e)s l’Eglise nous offre la famille de Nazareth comme modèle pour nous aider dans nos familles respectives. Cette famille nous apprend la vertu du souci de l’un pour l’autre. Dans l’épisode qui nous est relaté dans l’évangile, quand Marie et Joseph ne retrouvent pas Jésus parmi leurs connaissances ils se mettent ensemble à sa recherche. Joseph n’est pas resté là accusant Marie de son manque de vigilance, etc. Tous les deux conjuguent leur effort pour leur bonheur commun. Car c’est à tous les deux que l’enfant-Dieu est confié. Chers parents, la responsabilité sur les enfants incombe à vous deux. C’est ensemble qu’il vous faut discuter pour offrir le meilleur à ces enfants que le Seigneur fait naître dans vos foyers. N’abandonnez pas l’éducation, l’attention à vos enfants, etc. à la domestique ou bien juste à l’un d’entre vous. Vos enfants vous imiteront. Jésus apprend de Joseph et Marie la valeur de l’attention qu’il faut apporter à l’autre. Et tout son ministère s’est appuyé sur cette vertu : il se souciait de tout le monde sans exception.

Bien-aimé(e)s l’effort conjugué de Joseph et Marie a payé : ils retrouvent l’enfant Jésus. Ils lui parlent tendrement du souci qu’il leur a causé. Ils ne se mettent pas à le réprimer avec violence au point de l’irriter. C’est donc une invitation à nous parents de mesurer nos paroles envers nos enfants afin qu’elles ne constituent pas pour eux des blessures intérieures. Des blessures qu’ils porteront toute leur vie et quand ils auront l’opportunité de nous le faire payer, n’hésiteront pas une seule seconde. Les nombreux cas d’enfants qui aujourd’hui négligent leurs parents peuvent être en parti dû à cela.

Même si l’enfant Jésus ne comprenait pas pourquoi ses parents étaient si inquiets, leur tendresse à son égard et le souci qu’ils lui portent le font descendre avec eux à Nazareth et « il leur était soumis » remarque l’auteur sacré. N’est-ce pas un exemple pour nous les enfants et une conséquence directe de la tendresse parentale : l’obéissance à nos parents. Jésus est obéissant parce qu’il se soucie également du bien-être de ses parents. Il ne veut pas leur causé du tort. Il veut les voir heureux alors il leur demeure obéissant. Chers amis, en obéissant à nos parents nous leur donnant l’opportunité de vivre en paix et de toujours prononcer sur nous des paroles de bénédictions.

Si nos familles suivent l’exemple de celle de Nazareth alors elles deviendront des lieux où il fait bon vivre. Elles seront des lieux où chacun se sent aimé, accueilli et accepté.  En définitive chacun a un rôle à jouer pour que cela devienne une réalité. Alors en cette fête de la sainte famille, nous devons briser les murs de la haine, de la division, du mépris de l’autre, etc.. pour donner de la chance à l’amour et au souci du bien-être de l’autre.

 

Bien-aimé(e) si aujourd’hui tu entends la voix du Seigneur t’invitant à te soucier de l’autre n’endurcis pas ton cœur. Amen

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