DIX-HUITIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE DE L’ANNEE C

TEXTES : Qo 1, 2 ; 2, 21-23 / Ps 89(90), 3-6. 12-14. 17 / Col 3, 1-5. 9-11 / Lc 12, 13-21

PREDICATEUR : P. Bruno WENSAN’NA, SVD

THEME : Vanité des vanités

 

« A quoi servirait à l’homme de gagner le monde s’il venait à perdre son âme » cette phrase semble résumer les lectures de ce jour.  L’auteur sacré attire notre attention sur les futilités et la vanité des biens mal acquis. En effet dans la première lecture l’auteur sacré donne la parole au Sage Salomon qui s’exclame « vanité des vanité tout est vanité ». Tous nous connaissons l’histoire du Roi Salomon. Il demeure l’un des rois les plus grands d’Israël. Il s’est bâtit un royaume d’une grandeur sans précédents. Surement qu’il est arrivé à un moment de sa vie où il se rend compte que toutes ces choses qui avaient faites sa grandeur n’étaient que vanité parce qu’il n’emportera rien à la tombe. Etant sage comme il a été toujours connu il laisse un témoignage sous forme de bilan de sa vie

L’Evangile du jour reprend ces termes de vanités des biens matériels. Un homme s’approche pour demander à Jésus d’être médiateur entre lui et son frère sur la question du partage de l’héritage.  Jésus lui rappelle que sa mission n’est pas d’être arbitre sur la question du bien matériel. Jésus profite pour proposer la parabole du riche insensé qui croit avoir tout en ces richesses. Jésus profite pour rappeler à son audience que la vie de l’homme ne dépend pas de ses richesses, elle dépend de son auteur qui peut la réclamer à tout moment. Cette parabole de Jésus en ce jour suggère qu’on se construise des greniers au ciel au lieu de les construire sur la terre là où la rouille et les termites pourront les détruire. Une histoire légendaire est racontée sur le roi Alexandre l’un des plus grands rois que le monde ait connu. Selon cette légende Alexandre a ordonné que durant sa procession funèbre que ses mains soient exposées pour que tout le monde voit qu’elles sont vides. Alexandre durant sa vie a conquis et possédé de la Grèce jusqu’à l’Inde. Mais malgré cela il partira dans sa tombe sans rien.

En écoutant ces paroles des lectures aujourd’hui, elles nous interpellent tous. Nous sommes dans un monde où la recherche exagérée des biens matériels et le consumérisme semblent devenir des valeurs. Les lectures nous invitent à relire nos vies sur un certain nombre de points.

Premièrement à faire une nette distinction entre le vouloir et le nécessaire.  Toujours se demander la chose que je veux est-ce une nécessité ou juste un plaisir.

Deuxièmement elles nous rappellent la vanité de la vie. Souvent nous sommes tellement absorbés par le monde que nous oublions que nous sommes venus et nous repartirons un jour.

Troisièmement elles nous invitent à méditer sur la fragilité de la vie. La vie est un donc sacré venant de Dieu et lui seul a le pouvoir de décider sur cette vie. Nous devons tendre continuellement vers lui. Saint Augustin disait ceci dans cette optique « Seigneur tu nous as fait pour toi-même et notre cœur ne sera jamais en paix s’il ne repose en toi »

Dernièrement les lectures nous invitent au partage. Nos richesses viennent de Dieu et nous devons toujours prêts à les partager avec les autres.

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